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Une bonne lecture de science-fiction qui se lit très aisément. L'histoire est plutôt originale : une cité où tout tourne autour d'un cours d'eau artificiel nommé "le Stream" qui permet d'alimenter la ville en énergie, et bien sûr de sustenter la population. Comme ce cours d'eau est le pivot de toute l'économie et de la bonne marche de la société, il est maintenu par toute une organisation militaire, dont les agents aguerris (les streamers) se déplacent dans le Stream. Mais ce cours d'eau artificiel possède bien des mystères et des anomalies se font de plus en plus nombreuses.

Ce premier tome est une bonne introduction à la trilogie. L'histoire met un peu de temps à démarrer, mais une fois que la première péripétie arrive, tout s'enclenche rapidement et c'est l'avalanche d'actions et de rebondissements. J'avais déjà ma petite idée sur les origines du Stream, mais la fin du tome 1 ne nous donne pas toutes les réponses. Il reste encore plein de mystères à découvrir sur le Stream, mais aussi sur les parents de Nyna.

Côté personnages, ils sont plutôt bien construits, mais le personnage principal : Nyna, ne m'a pas intéressée plus que ça. Je n'ai pas réussi à m'attacher à elle. Trop naïve à mon goût et ses amourettes et le triangle amoureux ne m'ont guère convaincue. Fort heureusement, la romance n'est pas l'élément principal et cela n'a donc pas gâché ma lecture. Par contre, j'ai apprécié le lien d'amour fraternel entre Nyna et son petit frère Komo.

En conclusion, une lecture sympa qui donne envie de lire les tomes suivants. L'écologie n'est pas trop abordée dans ce premier tome, mais j'ai espoir que cela sera plus développé dans les tomes suivants. ^^

*Livre découvert grâce à #NetGalleyFrance et Explora Éditions*

Le pitch de base : Ikiro, un étudiant japonais, orphelin, fraîchement débarqué à Tokyo, tombe follement amoureux d’une jeune fille au premier regard. Il va se retrouver à voyager dans des mondes parallèles à travers le temps et l’espace à l’aide d’esprits et yokaï japonais, dans le seul but de se rapprocher de la jeune fille, de l’aimer et de se faire aimer d’elle. J’ai beaucoup apprécié la première partie du récit qui relate le quotidien d’Ikiro à la campagne puis sa découverte de Tokyo. Pour le reste, j’ai très peu adhéré à l’histoire d’amour. Il est à sens unique, il ne connaît pas grand-chose de la jeune fille, et il se comporte limite comme un stalker. C’est un amour assez malsain de mon point de vue. Ce qui m’a quelque peu sorti de ma lecture. Je n’arrivais pas à m’accrocher au personnage de Ikiro ni à ce qu’il vivait. On sent que l’auteur veut imiter la poésie de la littérature japonaise dans sa plume, mais il y a pas mal de maladresses dans l’exécution (notamment les passages du « je » au « il » sont perturbants). Malgré tout, il y avait quelques jolis moments.

En fin de compte, je me dis que ce genre d’histoire fantastique aurait été mieux écrite sans « l’histoire d’amour » qui n’en est pas une à mon sens (c’est juste un ado un peu obsessionnel qui aurait bien besoin de se faire soigner).

Ça reste une lecture rapide, donc si vous êtes curieux, ça vaut le coup d’y jeter un œil pour vous faire votre propre avis.

*Livre découvert grâce à #NetGalleyFrance et aux Éditions Aux forges de Vulcain*

Nous avons à faire ici à une romance de Noël mignonne qui se déroule en Corée du Sud. Une lecture légère qui se lit rapidement. Ne vous attendez donc pas à des réflexions profondes. On est plutôt dans du Feel Good et de la romance de Noël classique, mais à destination de la jeunesse. Donc en tant qu’adulte cette histoire vous touchera sûrement moins (le lectorat visé semble être les 12-16 ans).

On y retrouve le trope de l’identité cachée d’une star au milieu de la campagne et qui souhaite passer des vacances de Noël tranquille incognito, mais tout ne se passe pas exactement comme prévu. La fin m’a quand même pas mal laissée sur ma faim. Ça se termine un peu trop abruptement à mon goût.

En tout cas, je conseille ce livre si vous souhaitez un peu de douceur de Noël et une lecture rapide et sans prise de tête.

Un moment sympa de lecture. J'ai apprécié l'univers végétal développé par l'autrice. On sent qu'elle a travaillé à fond son world building. Le fond écologique du propos m'a touché même si la manière dont cela est amené est grossier, dans le sens où tout est très tranché : les humains méchants envahisseurs, des parasites qui détruisent la faune et la flore (moi en tant que vegan et soucieuse de l'environnement, j'adhère à ce propos à 100% car c'est le fond de ma pensée, mais je ne suis pas sûre que tout le monde s'y retrouvera).

Le gros point fort est donc l'univers, j'ai adoré les images que me renvoyait cette lecture. Par contre côté personnages je n'ai pas été transportée par eux, ils ont fait leur job, mais je ne me suis pas spécialement attachée à eux, parfois à quelques moment j'avais de la sympathie pour Thiziri, et ce qu'elle a vécu, mais pas plus que ça.

Concernant l'intrigue, j'ai remarqué quelques longueurs et surtout je n'ai pas été surprise un seul instant sur tout ce qui était censé être des plot twists. J'ai vu les choses arriver à des kilomètres. Dès la première moitié du livre je savais grosso modo comment ça allait se terminer dans les grandes lignes. C'est un poil décevant de ce côté là.

Après, cela reste un ouvrage Young Adult, ceci explique peut-être les grosses ficelles employées, mais elles ne m'ont pas empêchées d'aller au bout de ma lecture. J'ai même envie de lire la suite pour voir quel tournant peut prendre l'histoire. Est-ce que les humains se remettront en question ? A voir sur le tome 2.

Globalement, malgré les quelques défauts mentionnés, pour moi il s'agissait d'une bonne lecture portée par un univers vibrant et foisonnant.

Un webtoon taïwanais tout doux, qui traite d'une relation entre deux jeunes garçons que tout oppose : l'un, Jiang Shen, est un campagnard pauvre, lumineux et un peu introverti qui fait de la danse classique (ce qui coûte un rein à ses parents), et l'autre, Bai Jinyi, est un garçon de prime abord froid, issu d'une famille riche, citadine et fait de la boxe. Et malgré leurs différences, ils vont se rapprocher et nouer des liens forts.

Ce premier tome (sur deux) prend son temps pour mettre en place les protagonistes et leur environnement. On passe de l'enfance à l'adolescence. C'est vraiment très doux. Une douceur qui passe notamment par le trait et les couleurs aquarelles. En tout cas, on sent que ça va déboucher sur de la romance, mais pour le moment tout est suggéré et esquissé, tout en pudeur.

Hâte de lire le deuxième et dernier tome sur cette histoire attendrissante (même si on sent qu'il y a une souffrance silencieuse chez Bai Jinyi).

Je lis du Yaoi depuis plus de 22 ans (principalement du manga japonais). Je découvre donc avec curiosité ce webtoon coréen écrit dans ce genre. Tout d'abord, ça ne révolutionne pas le genre, on est sur un classique du genre : un jeune homme pauvre et naïf x un mafioso taciturne, dangereux, mais avec un bon fond si on gratte un peu. La trame narrative ne casse pas trois pattes à un canard. Mais soyons honnête quand on lit du yaoi, on aime aussi parfois (souvent ?) ne pas trop se prendre la tête. Et c'est le cas dans ce webtoon.

Donc oui, ce n'est pas original, mais c'était sympa et pas désagréable à lire. Il y a une petite touche d'humour pas déplaisante, et bien sûr des scènes épicées qui peuvent vous donner un peu chaud. XD

J'espère que dans les tomes suivants on développera peut-être un chouia plus la psychologie des personnages, surtout celle de Beom Gunwoo, dont j'espère découvrir le passé plus tard. Et je sens que Yeo Euijoon peut aussi avoir son lot de secrets et de blessures (notamment par rapport à son frère hospitalisé dont on ne sait pas encore grand-chose).

J’ai cru passer à côté de ce titre tellement il était difficile de rentrer dans cette lecture. La première grosse moitié du livre est très lente et opaque pour le lecteur. Pourtant les deux prologues (oui, il y en a deux) étaient intrigants. Bref, il fallait s’accrocher sur près de 200 pages. L’autrice m’avait prévenue lorsque je l’ai rencontrée lors d’une dédicace. J’ai donc persisté et j’ai bien fait. Le roman se révèle dans la deuxième partie et dans le final.

La plume de Noémie Wiorek est très poétique. C’est joli, mais ça ajoute parfois une distance qui rend le texte difficile d’accès. Mais une fois qu’on s’y est fait, on s’y retrouve. Ne vous attendez pas à un récit de Fantasy bourré d’actions. Ici, c’est lent, et même contemplatif par moment. C’est un récit assez atmosphérique, je dirai. Cette lenteur, je l’associe à l’hiver, cet hiver perdu que le camp de Noir et du Second cherche à faire revenir.

L’autrice aime jouer avec les stéréotypes du genre pour les détourner. Nous avons donc affaire ici à une Dark Fantasy qui prête plutôt à la réflexion (avec bien sûr son lot d'hommes violents aux préjugés sexistes). Dans ce récit, deux camps s’opposent. On peut penser au début qu’il y a un camp du bien et un camp du mal, mais au bout du compte tous les personnages sont moralement gris. Les deux camps se trainent leurs lots d’atrocités, mais aussi d’humanité. Ici pas vraiment de héros ou de vilains. On a surtout des antihéros au passé sombre et torturé.

Je ne conseillerai pas cette lecture à tout le monde car il est difficile d’y rentrer. Il faut être préparé mentalement à ce qu’il ne se passe quasi rien dans les 200 et quelques premières pages, s’accrocher, essayer de s’acclimater au style, au rythme lent pour pouvoir se laisser porter.

Une lecture divertissante se déroulant dans un univers riche et original qui mêle habillement SF, Space Opera, Fantastique, Dystopie et Fantasy. Le début a de quoi nous surprendre et nous accrocher directement. Ce premier tome est plutôt introductif, mais on se fait déjà une très bonne idée de la situation géo-politique et des forces mystérieuses en place. Ca donne vraiment envie d'en savoir plus sur la suite de la saga.

Au fil des pages, je n'ai pas vu le temps passer. Il y avait pas mal de rebondissements qui rendaient le récit rythmé et addictif. Le tout écrit avec une plume fluide. Les personnages sont hauts en couleur et bien caractérisés. Le mini bémol pour moi : je ne me suis pas encore attachée aux persos, mais ça n'a pas dérangé ma lecture. Par contre j'adore la verve de Miranda :p

Souvent la SF peut faire peur aux néophytes, mais Yoann Dubos possède une plume fluide et accessible qui pourrait bien plaire à des personnes qui ne sont pas des habitués du genre (le mélange des genres aide pas mal aussi je pense). Je recommande chaudement ce livre.

Une bonne lecture de Fantasy Jeunesse/Young Adult. J'ai adoré cet univers riche où la magie est tiré de la nature, cela donne une sous-couche écologique au propos. Le style était agréable à lire, fluide et dynamique, bien que la mise en place des événements a été un peu longue à se faire selon moi. Le déroulement de l'intrigue était aussi plutôt prévisible, mais ça ne m'a pas empêchée d'apprécier ma lecture qui a réussi à être palpitante dans la deuxième moitié.

Je regrette juste de ne pas m'être attachée aux personnages autant que je l'aurai voulu. Pourtant les deux protagonistes ont une belle évolution dans le récit. Et bien que les héroïnes soient dans des camps opposés, jamais ce n'est raconté de manière manichéenne et surtout, leurs histoires finissent par converger. J'ai beaucoup de points communs avec Ynaé, c'est peut-être pour ça que j'aurai aimé pouvoir m'attacher à elle. Quant à Aïna, j'ai eu plus de mal avec elle, peut-être à cause de son entêtement avec un certain jeune homme qui n'est qu'un sombre c*nnard. J'en avais marre qu'elle se voile constamment la face, alors qu'elle est une jeune femme forte et intelligente.

En tout cas "Le Serment des traqueurs" reste un bon oneshot de Fantasy qui se lit sans trop de prise de tête.

Dernière lecture de l'année (livre offert à Noël et finit le 31 décembre ^^) et pas des moindres. Pour moi, il s'agit de ma meilleure lecture de l'année 2023. Oui, rien que ça ! Il s'agit du deuxième roman de Célia Samba, mais c'était le premier que je lisais. Une lecture poignante, bouleversante sur bien des points et criante de vérité et de vraisemblance. Un roman d'utilité publique à mon humble avis.

Les mots sont justes et sincères, sans pour autant sombrer dans le pathos. Célia Samba nous décrit sans détour le quotidien d'une famille devant faire face au handicap : deux adolescents devant s'occuper de leur mère malade, leur bataille face au système mais aussi la joie simple d'être ensemble, l'amour qui les unis.

Ce récit est magnifique. J'ai versé plusieurs fois des larmes au fil des pages tant ce texte touche au plus profond du coeur. L'autrice s'est énormément renseignée et appuyée sur des témoignages, elle a discuté avec des jeunes aidants et cela se ressent dans le roman. Merci Célia Samba d'avoir offert au monde ce roman.