Sur la dalle

French language

Published May 27, 2023

ISBN:
9782080420503

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4 stars (2 reviews)

— Le dolmen dont tu m’as parlé, Johan, il est bien sur la route du petit pont ? — À deux kilomètres après le petit pont, ne te trompe pas. Sur ta gauche, tu ne peux pas le manquer. Il est splendide, toutes ses pierres sont encore debout. — Ça date de quand, un dolmen ? — Environ quatre mille ans. — Donc des pierres pénétrées par les siècles. C’est parfait pour moi. — Mais parfait pour quoi ? — Et cela servait à quoi, ces dolmens ? demanda Adamsberg sans répondre. — Ce sont des monuments funéraires. Des tombes, si tu préfères, faites de pierres dressées recouvertes par de grandes dalles. J’espère que cela ne te gêne pas. — En rien. C’est là que je vais aller m’allonger, en hauteur sur la dalle, sous le soleil. — Et qu’est-ce que tu vas foutre là-dessus ? — Je ne sais …

1 edition

L'art des pauses repas

5 stars

Dans les premiers romans de Vargas, ce qui m'avait le plus marqué, je crois, ce sont les pauses pour "couper le pain". On les retrouve ici, sous forme de verres de chouchen accompagnant les excellents repas préparés par Johann pour tous les protagonistes. Et ces repas cimentent les relations sociales, et ces pauses sont nécessaires pour faire avancer l'intrigue. Et c'est cela, ce que j'apprécie toujours autant dans ses romans.

Un Vargas décevant

3 stars

Qu’est-ce que j’avais hâte de retrouver Adamsberg… peut-être trop hâte car j’en sort un peu déçu.

Et pourtant, après 6 ans, j’avais envie d’y croire. Et pourtant, ça se passe en Bretagne, et j’ai un sacré faible pour cette belle région. Et pourtant, on y croise un sosie de François-René de Chateaubriand…

Mais non, il ne m’a pas emporté. Je m’y suis même souvent ennuyé… C’est lourd, ça manque de subtilité… J’ai continué ma lecture tout de même, parce que c’est Adamsberg, parce que c’est Fred Vargas, parce que même moins séduit, ça reste sacrement poétique. Si vous avez lu les autres livres de Fred Vargas, vous savez que c’est souvent abracadabrantesque… ça l’est toujours… mais on a moins envie d’y croire.

Je suis sans doute sévère. Si ce n'avait été Fred Vargas, je lui aurais sans doute mis un « Passable ». Oui mais voilà, c'est un Vargas, et …