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Dans ce tome, nous retrouvons le Clan du Ciel quelques saisons après sa reconstruction par Étoile de Feu, avec à sa tête Étoile de Feuille. Alors qu'elle reçoit une vision de la part du Clan des Étoiles, elle se doute que son clan court un danger, mais que doit-elle faire pour que ce jeune clan ne se détruise pas une nouvelle fois ?

On comprend vite que la jeunesse du Clan influe beaucoup sur son organisation qui diffère de celle d'un clan classique. Le Code du guerrier est adapté à l'isolement de la gorge et on y voit des spécificités comme les guerriers de jour.

Ces derniers sont une vraie source de discorde entre les membres du Clan et nombreux sont les guerriers à ne pas accepter la double vie de leurs camarades entre vie domestique et celle dans la gorge. Bien entendu, le simple fait de fréquenter les bipèdes est contre le Code, mais Étoile de Feuille ne pense pas avoir de choix face au peu de membres de son clan naissant. Il y a ainsi une sorte de racisme envers les "membres à mi-temps" mais aussi contre ceux qui ne descendraient pas du Clan du Ciel originel.

Notre cheffe doit affronter d'autres problèmes avec la venue d'un groupe de chats de ville qui veulent intégrer le Clan mais restent très mystérieux sur leurs véritables intentions. De plus, Griffe Féroce, lieutenant du Clan semble prendre leur parti et remettre en question les décisions d'Étoile de Feuille en permanence la faisant douter de sa fidélité.

Le gros du roman tourne donc autour d'Étoile de Feuille et de son apprentissage de son rôle de meneuse qui est encore plus difficile que ce qu'elle pouvait imaginer. Elle a souvent peur des décisions à prendre et il est beau de voir une meneuse dans cette situation, elle qui n'a aucun modèle à suivre.

Cependant, le gros point noir est cet enchaînement illogique d'événements. On a l'impression que quelque chose se passe tout les deux jours et cela paraît un peu tirer par les cheveux.

Au final, je reste vraiment sur ma faim avec ce hors-série qui avait beaucoup de potentiel. La bataille de fin n'arrange rien puisque je la trouve vraiment bâclée alors qu'elle aurait pu avoir une grande signification.

Le mot de la fin sera : mouais.

Car oui, c'est bien de cela dont il s'agit, une écriture très fidèle de l'histoire de la France, agrémentée de scènes, bien entendu romancées, de trahisons, de tromperies et autres meurtres.

Le récit commence lors de la condamnation de Jacques de Molay, grand maître des Templiers, à la fin du procès de l'ordre. Lors de sa crémation sur le bûcher, il lance une malédiction sur les trois artisans de sa perte et leurs descendances : le roi Philippe IV, le pape Clément V et Guillaume de Nogaret qui a mené le procès. C'est de cette malédiction que vient le nom de la saga.

On se croirait plongé par la plume au beau milieu du Moyen-Âge, ce qui rend la lecture très ludique. Tous les dialogues sont donc dans le parlé médiéval.

Pour continuer sa lecture et en apprendre plus sur les événements et les personnages traités, il suffit de se référer à la fin de l'ouvrage, rempli de notes historiques et biographiques.

J'ai hâte de pouvoir continuer cette saga.