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J'avais eu de la peine avec le tome 1 qui était trop éloigné de la série pour que j'arrive à m'y plonger. J'ai profité du tome 2 en lecture audio et c'était bien plus facile pour moi. J'ai réussi à accepter que le ton ne soit pas le même que dans la série et que le contenu soit parfois un peu vieillot. J'ai découvert la suite de la vie de Anne et comme ce tome se passe après la série, c'était plus facile pour moi. J'ai donc retrouvé la Anne romantique et poétique que j'aime ! J'ai retrouvé mon âme soeur et j'ai revu le monde à travers ses yeux ! Quel plaisir ! Et comme cela fait du bien de se plonger dans un livre safe place où on sait d'avance que rien de grave ne peut arriver et où les paysages sont si beaux ! Je me réjouis déjà de dévorer le tome 3 !

C'est le premier livre d'Amélie Nothomb que je lis. Je n'ai certainement pas commencé par le bon... Le pitch initial est le suivant : une jeune étudiante en philologie accepte d'aider un élève à guérir sa dyslexie et lui enseigne le plaisir de lire. Sa méthode pour faire aimer la lecture à un jeune de 16 ans qui n'a jamais rien lu : lui imposer de lire Le rouge et le noir en une nuit, puis l'Odyssée en 4 jours. Résultat : il est guéri et il devient amoureux de la littérature. Ce livre fait donc l'apologie de tout ce que je n'aime pas. Son discours renforce l'idée des élitistes qu'il existe une "grande" littérature et qu'imposer des lectures est la solution. Une fois pour toutes : non ! Je travaille avec des enfant et des jeunes non-lecteurs tous le jours et la réalité est très loin de l'idée que se faire madame Nothomb ! Voilà donc un livre qui désert la cause de toutes celles et ceux qui redoutent la lecture. Un vrai ralentissement dans la quête du plaisir de lire...

Oh. Mon. Dieu. J'ai adoré chaque paragraphe de ce livre. On suit le quotidien du protagoniste et de son chien Ubac. Pourtant, la routine ne rime pas avec ennui, au contraire ! L'auteur manie à merveille la romantisation de la vie et sait faire des petits détails, de grands bonheurs simples. Puisque c'est cela vivre avec un chien ! On apprend donc (si on ne le savait pas encore) tout ce qu'un chien peut nous apporter mais aussi le vide qu'il laisse en quittant ce monde. C'est d'une justesse folle et d'une douceur infinie ! Ayant adopté un bébé chien le mois précédant la lecture, je ne savais pas dans quel état j'allais refermer le livre mais aujourd'hui je le sais : c'était le bon timing. Je l'ai tellement aimé qu'après l'avoir écouté, je l'ai commandé en librairie. Ma bibliothèque devait le compter dans ses rayons et lorsque mon chien sera plus vieux, je le relirai très certainement ! Vive les chiens !

L'idée de départ est simple : une carte électronique permet de prédire à coup sûr la date de péremption d'un couple. Tout le monde s'en procure et les vies amoureuses de nombreux couples se retrouvent chamboulées. La base de l'histoire m'a intriguée et j'ai adoré la plume très imagée et poétique. Cela faisait longtemps que je n'avais plus lu d'écriture si agréablement particulière. La fin même un peu facile ne m'a pas dérangée et je referme le livre satisfaite de ma lecture. J'aurais cependant aimé que les réflexions qui accompagnent le récit soient plus complètes. J'aurais voulu une vraie étude de la société et, malheureusement, l'analyse se limite au couple principal, Victor et Lola. On y parle de l'autosabotage propre aux humains mais j'aurais vraiment aimé que la thématique aille plus loin. Je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages séparément mais j'ai aimé leur couple qui est très réel, rempli de petits soucis et de dysfonctionnements. Honnêtement je crois tout de même que vu le titre et la couverture merveilleuse, j'en attendais un poil plus... Mais ça se lit vite et j'ai vraiment été plongée dans ma lecture donc la note de 3 étoiles est, selon moi, méritée.

Dans ce roman graphique, on atterrit dans une famille japonaise qui tient un magasin de bonbons. On suit les 6 habitants dans leurs activités du quotidien, tout en couleurs et en douceur. L'organisation du récit est intéressant car c'est pour chaque chapitre un personnage différent qui raconte l'histoire. De ce fait, on comprend rapidement que la famille est en plein deuil et que les personnages ont des secrets. Très vite, on comprend aussi que certains de ces secrets sont partagés, d'autres non. C'est donc l'histoire d'une famille qui décide de se réparer, de se regarder dans les yeux et d'être honnête. ça respire l'amour inconditionnelle, la contemplation, la vie simple et pourtant les grands traumas qu'elle peut contenir. Je me suis laissée prendre par la main, j'ai le sentiment que cette maison c'est chez moi et je ressors de ma lecture comme envoûtée. Mention spéciale : il y a un chapitre où c'est l'enfant qui partage sa vision des choses, on y voit des dessins et des chasses aux insectes. Mieux encore : dans un autre chapitre, c'est le chat qui nous dévoile ce qu'il sait et ce qu'il voit. J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps !

Je referme ce livre et je reste sur ma faim. Le narrateur en rémission traverse la France par les chemins noirs, autrement dit, les chemins les plus reculés, parfois même mal entretenus, en marge du tourisme. J'ai aimé ces grandes réflexions sur le faite du vivre en marge justement, sur la ruralité et les changements profonds amenés par la mondialisation. La douceur de ce voyage m'a également touchée mais je dois bien avouer que je me suis un peu ennuyée. Je ne connais pas très bien la France et, pardon de le dire comme ça, je me fiche de tous les noms de bleds, de l'itinéraire exacte emprunté ou des personnalités connues (que je ne connais pas) qui ont vécu à tel ou tel endroit.L'écriture était merveilleuse mais trop détaillées au niveau de la géographie. Ce que je retiens de ce livre tient en une phrase : la France n'est plus aussi rurale, le monde change, c'est bien dommage. Malgré le message d'espoir qui encourage à vivre en marge et à préférer les chemins noirs au sens propre comme au sens figuré, cette balade traîne en longueur et beaucoup de propos philosophiques se répètent.