Anniversary reread
Reread for the (sad) 100th anniversary of Kropotkin's death.
"Le titre du livre : La Conquête du Pain doit être pris dans le sens le plus large, car « l’homme ne vit pas de pain seulement. » À une époque où les généreux et les vaillants essaient de transformer leur idéal de justice sociale en réalité vivante, ce n’est point à conquérir le pain, même avec le vin et le sel, que se borne notre ambition. Il faut conquérir aussi tout ce qui est nécessaire ou même simplement utile au confort de la vie ; il faut que nous puissions assurer à tous la pleine satisfaction des besoins et des jouissances. Tant que nous n’aurons pas fait cette première « conquête », tant qu’il « y aura des pauvres avec nous », c’est une moquerie amère de donner le nom de « société » à cet ensemble d’êtres humains qui se haïssent et qui s’entre-détruisent, comme des animaux féroces …
"Le titre du livre : La Conquête du Pain doit être pris dans le sens le plus large, car « l’homme ne vit pas de pain seulement. » À une époque où les généreux et les vaillants essaient de transformer leur idéal de justice sociale en réalité vivante, ce n’est point à conquérir le pain, même avec le vin et le sel, que se borne notre ambition. Il faut conquérir aussi tout ce qui est nécessaire ou même simplement utile au confort de la vie ; il faut que nous puissions assurer à tous la pleine satisfaction des besoins et des jouissances. Tant que nous n’aurons pas fait cette première « conquête », tant qu’il « y aura des pauvres avec nous », c’est une moquerie amère de donner le nom de « société » à cet ensemble d’êtres humains qui se haïssent et qui s’entre-détruisent, comme des animaux féroces enfermés dans une arène."
Élisée Reclus, Préface
Reread for the (sad) 100th anniversary of Kropotkin's death.
Required reading for anyone exchanging labor for wages.
I found the book quite sharp and still thought-provoking for something written a century ago. Its message is relevant as ever, as we're plunged into the dystopia of corporatism and decay by those at the top exploiting the labor force. It is radical and revolutionary and I would heartily recommend it for anyone interested in the actual meaning and nature of work and its dynamics and how societies organize and form around both labor and culture.
First published in 1906, a lot of the things Kropotkin imagined (soon we will all have electricity! And food delivery!) actually came to pass, and a lot of the social issues (child labor) have been mitigated, in the west. Many of his suggestions / predictions did not come to pass (we still have money). Very interesting to review what the pressing issues of his day, and feel some degree of hope that although we have our own problems, we have less cases of 8 year olds out-competing their parents in the workplace.
Sure, some parts are out of date. But so much of it remains true even today. There's a saying about lectures that say that the best questions a lecturer can get are the ones answered by the very next slide. Well, that is exactly what happened to me, again and again, with the chapters of this book. Most amazingly, a question a friend raised in a discussion we had about chapter 8 was answered by the very first sentence of chapter 9. Can't be better than that.
Basically the introduction to anarcho-communism. A relatively short and digestible read that presents many interesting ideas but be prepared to struggle your way through pages of calculations that aim to show you that an anarchist society is possible in the late 19th century.